ARTHUR - Roi de Bretagne
Joué par Alexandre Astier.
Arthur est le roi de l’île de Bretagne et le souverain du royaume de Logres (s’étendant de la Calédonie à l’Aquitaine), qu’il gouverne dans son château de Kaamelott (Camelot dans les légendes originales). Seul être sensé de la série, il est pourtant très mal entouré, ce qui le met souvent à bout de nerfs. Il est en effet pratiquement le seul à comprendre la dimension symbolique de la quête du Graal et de la Lumière divine. De tous ses chevaliers, son bras droit Lancelot est le seul, selon lui, qui « tienne debout ». Il se met en revanche souvent très en colère contre ses chevaliers incompétents, en particulier Perceval et Karadoc – même s’il a malgré tout une certaine affection pour Perceval.
Arthur émet quelquefois des idées et des expressions critiques qui renvoient à l’époque actuelle (par exemple contre les condamnations à mort dans l’épisode Létal, contre la torture dans Arthur et la question, ou contre l’esclavage dans Les Affranchis). Il s'efforce ainsi de mener des réformes, mais progressivement car il veut éviter de brusquer les mentalités, pas toujours prêtes selon lui à encaisser de tels changements. Ses pensées anachroniques, sa recherche perpétuelle de perfection et son manque total de patience en font un personnage admiré mais incompris des autres membres de la cour de Kaamelott et du peuple.
Pour se tirer des situations embarrassantes, Arthur a la manie de mentir, souvent de façon grossière, et d’user de son autorité suprême pour éviter les contestations. Il a aussi singulièrement horreur d’être tutoyé. De son propre aveu, Arthur a facilement tendance à la dépression.
Fils d’Uther Pendragon et d’Ygerne de Tintagel, Arthur n’a pas été élevé par ses parents mais par Anton, chevalier-fermier, au prétexte que sa naissance bâtarde aurait mis sa vie en danger à la cour. De six à vingt ans, néanmoins, il fût envoyé en camp d’entraînement romain pour suivre « le cursus militaire le plus réputé au monde ». De cette période, il garde une marque « SPQR » au fer rouge sous le pied droit, un goût prononcé pour les Latines, ainsi que certaines habitudes typiquement romaines, comme par exemple de prendre des bains fréquents. Il prie aussi secrètement le dieu romain Mars (Le Culte secret). Il est probable que nombre de ses idées « modernes » lui viennent de cette familiarité avec la civilisation de Rome, plus raffinée que celle de la Bretagne. Ce qui est sûr, c’est que si l’Empire romain accepte son statut de roi local (« dux bellorum ») fédérant les peuples bretons, c’est principalement parce qu’il est considéré comme l’un des leurs. Arthur fait cependant de son mieux pour cacher ce fait auprès de ses hommes, car étant de fiers Celtes ils pourraient très mal le prendre (Le Secret d’Arthur).
Depuis son enfance, Arthur a la particularité d’attraper un fort rhume chaque hiver, condamnant sa mère à lui prodiguer des soins à base d’infusions de soufre. De plus, pour soigner ces rhumes, le petit Arthur allait souvent en cure avec le jeune Clodoric, qui sera plus tard chef des Wisigoths.
Contrairement aux légendes originales, Arthur est ici vu comme étant polygame. Marié à une seule femme, Guenièvre, il entretient des rapports extraconjugaux sans se cacher avec un certain nombre de jeunes femmes de Kaamelott (Demetra, les Jumelles du pêcheur, Aelis, et d’autres). Arthur n'aime pas véritablement sa femme ; leur union est avant tout un mariage d’interêt pour rallier la Carmélide à la Bretagne, et ils n’ont été présentés quelques jours à peine avant la cérémonie (Le Repas de famille). Ceci explique qu’il ne la touche pratiquement jamais et se dispute souvent avec elle, même s’il peut lui arriver parfois de concéder des gestes de gentillesse.
À la fin du Livre III, Arthur laisse Guenièvre partir rejoindre Lancelot sans la regretter. Dans le Livre IV il a tôt fait de la remplacer par son amour secret : Mevanwi, la femme du chevalier Karadoc, suivant la tradition de Vannes de « l’échange d’épouses ».
Source: Wikipedia
Rien que pour le plaisir, quelques phrases cultes :
« Seigneur, je me vouerai tout entier à la noble quête dont Vous m’honorâtes. Mais avec l’équipe de romanos que je me promène, on n’est pas sorti des ronces. »
« C'est vrai que vous êtes le fils d'un démon et d'une pucelle? [...] Vous avez plus pris de la pucelle... »
« Je ne veux pas qu'on touche à mon épée ! C'est une épée magique, c'est personnel ! »
« Nouvelle technique : on passe pour des cons, les autres se marrent et on frappe. C’est nouveau. »